Accessoires cousus Le sac à dos de la rentrée 7 septembre 2017 Ça y est ! Ça y est ! Mon tout petit bébé est rentrée à l’école. Incroyable, comment en moins de trois ans, elle est passée de bébé format pocket à cette petite fille enjouée et maligne qui nous épuise et nous fascine… Ça fait des mois qu’on prépare cette rentrée : l’apprentissage de la propreté d’abord, puis des petites phrases glissées au fil du temps, pour comprendre qu’un grand changement se profile sans en faire toute une histoire. C’est un équilibre pas facile à trouver. Lundi 4 septembre, 8h15, nous étions parés : La tignasse est maîtrisée en un petit chignon mignon, parfumé au lavendin pour se prémunir du pou, mon ennemi juré La tenue est étudiée : un t-shirt tout neuf pour marquer le coup, le dernier gilet offert par Pépé pour qu’il soit un peu avec nous et les baskets pour courir sans entrave. Et le sac à dos. Foi de maman créative, le sac à dos, j’en ai fait mon affaire personnelle et quelle affaire ! J’ai pris mon temps, j’en ai bavé mais il est là et il est beau… si on ne regarde pas de trop près. J’ai réalisé ce sac sur deux semaines, à raison d’une heure par soir, pas tous les soirs, mais presque. Inutile de faire durer le suspens plus longtemps, j’ai beaucoup usé du découd-vite durant sa réalisation ! Le patron de sac à dos de la rentrée idéal Il me fallait un vrai sac à dos avec fermeture éclair, bretelles et, pourquoi pas, poche. Or quand tu cherches un sac pour la maternelle (ou Toddler backpack, en anglais) tu tombes souvent sur de simples poches à coulisse. Qui doivent sûrement suffire pour ce qu’on y met mais moi je voulais faire un SAC A DOS ! J’en ai finalement retenu 3 : Le tuto de Tadaam! qui me semble être le plus simple MAIS ne propose pas de doublure Le tuto de Papelhilo qui est bien complet MAIS dont je n’aime pas la façon d’attacher les bretelles Le patron + tuto de Miss Castelinhos qui est très détaillé, qui dispose de pièce à imprimer MAIS qui est en anglais et qui a peut-être un petit problème de coupe ? C’est ce dernier que j’ai choisi, parce que c’est celui qui me semblait le mieux expliqué et dont la forme me plaisait le plus. J’ai pris les indications du tuto de Tadaam! pour faire les bretelles que je voulais en tissu et non en sangle. Les tissus, la mercerie J’ai fureté sur Tissus.net à la recherche du tissu parfait pour faire le sac de Céleste. J’ai finalement arrêté mon choix sur du demi-panama beige orné de têtes de pandas. La doublure est un coton rose pâle de mon stock. J’ai pris le thermocollant acheté au marché pour renforcer le sac et qu’il se tienne (hahaha). J’ai complété par un passepoil rose fluo de mon stock et un petit ruban bleu au même motif de pandas, acheté aussi sur Tissu.net (euh cet article n’est pas sponsorisé mais j’aimerais bien !). Une fermeture éclair de 40 cm blanche (le stock, toujours le stock) plus tard et j’étais prête à attaquer ! La découpe, ma faiblesse Je le sais : couper, coudre, peindre, tracer… tout ce qui doit être droit est toujours oblique chez moi ! C’est mon côté artiste et astigmate et un peu dilettante. J’essaye de me soigner : je mesure, j’utilise une équerre, je marque des repères mais rien n’y fait : c’est jamais droit. Et là, il faut avouer que j’ai découpé les pièces sans trop m’inquiéter, ça me paraissait simple et facile, j’y suis allée franchement. Même quand j’ai coupé les bretelles, sans patron donc, mon alerte « coupe oblique » ne s’est pas déclenchée et, sûre de moi, j’ai coupé mes 4 rectangles après avoir (rapidement) marqué les côtés. Tellement sûre de moi que j’ai mal lu les indications et qu’une fois à l‘étape couture, il me manquait une pièce « zipper » dans chaque tissu, cougourde va ! La réalisation, les embuches Si j’ai plutôt réussi ma pose de passepoil, même dans les arrondis des côtés, la pose de la fermeture éclair n’a pas été de tout repos. La méthode préconisée par le patron (que j’avais vu chez Deer&Doe aussi, de mémoire, comme une technique « idéale pour les débutantes »), m’a valu une bonne grosse séance de découd-vite ! En gros, on te propose de coudre les deux morceaux de tissu qui doivent accueillir la fermeture, puis de coudre la fermeture par-dessus et enfin de rouvrir la première couture pour faire apparaître le zip. C’est malin, c’est facile et… ça ne marche pas chez moi ! Impossible d’avoir une fermeture bien au milieu, c’était moche au possible. J’ai tout recommencé en cousant un côté, puis l’autre, classique quoi. Deuxième grosse embuche : le moment de relier le milieu du sac aux faces avant et arrières. Oui il y avait le passepoil à gérer, oui il fallait faire attention à la gestion des arrondis mais tout ça, je l’ai fait finger in the nose. Moi, je me suis retrouvée avec une bande centrale qui avait jusqu’à 5 cm de plus que la face du sac, et pas partout pareil bien-sûr… Alors je blâme ma découpe bâclée des pièces et mon maudit œil de taupe astigmate mais je me demande aussi s’il n’y aurait pas un problème dans le patron (ou dans mon impression du patron) parce qu’autant d’écart, c’est quand même fou ! Surtout que j’ai eu le même problème sur la doublure… J’ai encore tout décousu, raboté les pièces pour que ça se place bien et dû accepter un micro pli sur un des côtés que je n’ai pas réussi à résorber… c’est le charme du fait-main, dirons nous. Le placement des bretelles, l’œil du tigre Là, c’est le moment où j’ai dû lutter contre mon envie de tout abandonner et de filer acheter un sac de cette casse-noix de Reine des Neiges. Contexte : nous sommes à rentrée J-3, j’en ai bavé sur les coutures du sac mais le plus gros est derrière moi. Je sais que la couture de la doublure va me poser le même problème mais j’ai anticipé donc, ça devrait le faire. Après avoir placé les bretelles, que j’ai au préalable matelassées, sur le dos du sac, je le fais essayer à Céleste, juste pour le plaisir. C’est parfait, la petite fait des bonds de joie devant ce sac qui commence à prendre forme. Je couds. Je surpique. Je surfile. Il ne faudrait pas que la bretelle se fasse la malle en cours d’année. Et je finalise la couture de la face arrière du sac. Et je surfile encore un petit coup. Le demi-panama ça s’effiloche beaucoup. Céleste essaye le sac et file devant el miroir pour s’admirer. Là, c’est le drame. Le sac penche. Mais pas qu’un peu. J’ordonne à Céleste de se tenir droite. Mais ce n’est pas elle, ce sont les bretelles : elles sont mal placées et font pencher le sac. Et si on achetait un sac Minnie plutôt, hein ? J’ai tout décousu. J’ai épinglé, réépinglé. Fait essayer à Céleste qui commence à en avoir ras le bol de faire le mannequin. Ça penche, bordel, ça penche. J’ai appelé le fort en maths de Chéri-Mari à la rescousse, on a mesuré, divisé et raisonné. Replacé encore les bretelles. Ça penche putain de merde. Oui, ça c’est la version courte et soft. J’ai fini par trouver un compromis et ça ne penche plus trop… mais c’est pas génial. Finir sur le fil, la Elise’s touch Pour tout te dire, moi aussi j’en ai ma claque de ce sac. Surtout que je t’ai passé la partie sur le thermocollant de merde qui se décolle et fait vriller les pièces, m’empêchant de les coudre correctement. Note à moi-même : acheter du vrai thermocollant pour éviter de finir en psychiatrie. On est dimanche, il est 17h, l’extérieur du sac est fini mais il faut encore que je fasse la doublure (tu sais celle avec le décalage de 4 à 5 cm sur les pièces). Et puis j’avais décidé de faire une broderie machine dedans avec les prénom et nom de Céleste… Non, rien à signaler côté broderie, tout s’est bien passé. Avoue t’aimes quand je galère, ça te fait rire, hein ? Par contre la doublure… il faut recouper les pièces, mesurer, être précis. Et là j’en ai marre, il est tard. Alors j’ai fait le petit cochon. J’ai fait un pli pour résorber le trop plein de tissu et j’ai cousu par dessus. Oui quand on ouvre le sac, ça se voit. Voilà, j’ai caché la poussière sous le tapis et tant pis. Le sac de Céleste est fini. C’est l’heure du bain et de préparer les affaires pour demain. I did it, we did it Je suis quand même contente de ce sac, de l’avoir terminé et de loin, il fait la blague. Je t’en ai déjà parlé pour mon sac à projets, la couture d’accessoires, c’est vraiment pas mon fort. Cette nouvelle réalisation est venue confirmer ma faiblesse dans ce domaine. Mais ça me donne envie de persévérer jusqu’à arriver au résultat attendu… mon prochain exercice : un sac pour moi ! 8h30 : on entre dans l’école, Céleste largue son sac sur une patère à son nom et se précipite vers l’ordinateur de sa classe (déjà une geek !) pour « trabailler ». La maitresse lui dit qu’elle pourra s’en servir mais pas aujourd’hui. Elle se dirige vers la jolie cuisine en bois au fond de la classe et commence à jouer. Plus un regard pour ses grands dadais de parents qui l’observaient depuis l’entrée de la classe sans savoir quoi faire de leurs corps. Alors on lui a dit au revoir et on est partis. Voilà comment Céleste a fait sa rentrée, tout simplement. Ah oui, tu sais ce qu’il y avait dans le sac à dos ? Un paquet de mouchoirs et c’est tout ! Toutes mes « trouvailles » et mes projets rêvés sont sur mon tableau Toddler World sur Pinterest où tu trouveras forcément de quoi titiller ta créativité pour les petits ! CartableCoutureEnfantSac Previous post Châle Whiteout d’une lace addict Next post Top Harley 2 : grossesse compatible Sets de table cousus subaquatiquesLe berlingot chaufferetteLe sac rond (patron maison) Leave a reply Annuler la réponse Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.