La robe Olivia en Seersucker

La robe Olivia en Seersucker

J’avais envie d’une robe chemise pour l’été, j’ai choisi de réaliser la robe Olivia en Seersucker ! Je la trouve vraiment agréable à porter.

Coudre une robe Olivia en Seersucker

Après celle de cet hiver en tartan, j’ai décidé de coudre une deuxième version de la robe Olivia, pour l’été cette fois. Je l’ai légèrement modifiée pour qu’elle corresponde à ce que j’attendais

Robe Olivia en seersucker

Le patron de la robe Olivia

Ce patron de robe est issu d’un magazine de La Maison Victor. Il propose beaucoup de détails : pattes de boutonnage, empiècements… Mais comme pour la version tartan, je l’ai beaucoup simplifié. J’ai par contre rallongé la robe de quinze bons centimètres parce que la première version était vraiment courte même avec des collants. J’ai aussi rajouté une poche poitrine, piquée sur mon pantalon Port.

Pour la robe tartan, j’avais très peur de ne pas pouvoir la fermer. J’avais, du coup, rajouté 2 cm tout autour. Pour cette version en Seersucker, j’étais beaucoup plus confiante, j’ai donc laissé le patron dans sa taille originale…

Robe d’été en Seersucker

Une robe chemise en Seersucker

J’adore ce coton léger, un peu gaufré pour l’été. J’ai trouvé le mien chez Driessenstoffen, il est brodé de petites ancres marines.

C’est la première fois que je travaille ce type de coton et j’ai été très agréablement surprise. Il se tient plaît bien. Il n’est pas transparent mais pourtant reste léger à porter. Son seul  «défaut» c’est sa tendance à s’effilocher.

Garde-robe d’été cousue

Coudre la robe Olivia en Seersucker

J’ai mis du temps à coudre cette robe, par toutes petites sessions de couture quand je trouvais le temps. Ce fut assez simple, en fait. J’avais la première version en tête et me souvenais bien des étapes, notamment de la couture, des épaules, un peu tarabiscotée.

J’ai cette fois choisi de thermocollé les bandes de boutonnage et un des deux cols pour plus de tenue avec cette matière si légère.
Au premier essayage avec les épingles, j’ai toutefois réalisé que mon excès de confiance allait me jouer des tours et que la robe risquait d’être serrée. J’ai donc fait des bandes de boutonnage plus étroites et gagné 0.5 cm sur les marges de côté.

Robe Olivia modifiée

Pour la finition, comme je l’ai terminé la veille de partir en congés (!), j’ai opté pour des boutons pressions. Finalement c’était un très bon choix. La pause a été plus rapide et les pressions Kam sont assez rigides pour ne pas s’ouvrir quand on s’assoit. J’ai testé: tout va bien.

Robe Olivia patron La Maison Victor

Porter la robe Olivia d’été

Au final, j’ai bien fait de me donner un peu d’aisance sur les côtés, la robe tombe bien. Je pense qu’elle aurait été portable sans ces centimètres supplémentaires mais peut-être moins confortable. La seule surprise, c’est que les pressions de manchettes ne ferment pas. Ce sont des manches trois quarts est la circonférence prévue est trop étroite pour mes bras… musclés !

Si dois refaire une robe Olivia, je garderais sûrement cette longueur. Par contre, j’adapterais les manches pour soit des vraies manches courtes, soit des manches longues. Parce que cette longueur trois quarts, c’est vraiment une aberration pour moi.
La version en tartan n’est d’ailleurs pas très agréable à porter à ce niveau là. En fait, la manches tire lorsque je plie le coude, je ne pense pas que ce soit une histoire de taille, mais plutôt de coupe. Dommage de m’en être souvenue pile au moment d’enfiler ma nouvelle robe Olivia en Seersucker…

Robe chemise taille 44

Par ailleurs, la longueur choisise me convient parfaitement. Je trouve finalement que cette robe Olivia est une bonne alliée pour l’été même en cas de canicule parce que la matière est vraiment très légère et agréable à porter. Il faisait d’ailleurs 35° quand j’ai pris ces photos !

J’ai une autre robe chemise en préparation. J’ai hâte de t’en parler. Il semble que ce soit en ce moment, le style de robe qui m’attire !

Robe chemise rayée ancre marine